Le neurocoaching, une fusion entre le coaching et les mystères du cerveau
Plongeons au cœur des méandres du neurocoaching, une discipline aussi intrigante qu’avant-gardiste.
Le neurocoaching est une approche novatrice qui intègre de manière subtile des concepts et techniques issus des avancées des neurosciences pour catalyser la transformation de l’humain et amplifier l’efficacité des processus de coaching.
Le neurocoaching, une kyrielle de bénéfices pour le coaching professionnel
Une exploration des arcanes cérébrales
Le neurocoaching se nourrit des connaissances issues des neurosciences pour sonder les méandres du cerveau. Des mécanismes de prise de décision aux recoins de la motivation, des habitudes aux résistances intrinsèques du cerveau face aux changements, en passant par les dédales des biais cognitifs, cette approche permet de mieux saisir ces rouages. Cette quête éclairée permet d’adapter les approches de coaching en harmonie avec les préférences cognitives et les besoins particuliers de chaque personne.
Une révolution de l’apprentissage
En se basant sur les enseignements des neurosciences, le neurocoaching devient le compagnon idéal pour utiliser les mécanismes cérébraux sur le désapprentissage et l’apprentissage. Lorsqu’il s’agit d’acquérir de nouvelles compétences ou de métamorphoser des comportements, cette approche s’avère un allié de taille.
Un éclairage des consciences et des émotions
En plongeant dans la façon dont le cerveau digère les informations et orchestre les émotions, le neurocoaching élève la conscience de soi et démystifie les réactions émotionnelles. Cela induit des prises de conscience plus profondes et des transformations comportementales durables.
Une maîtrise des émotions et du stress
Les arcanes de la gestion des émotions et du stress se dévoilent sous les feux des neurosciences. Les techniques de neurocoaching deviennent une armure contre le stress, un antidote pour les émotions négatives et une forge de résilience émotionnelle.
Un carburant pour la motivation
En décortiquant les mécanismes motivationnels du cerveau, le neurocoaching agit comme un détective, dénichant les moteurs cachés des personnes et alimentant leur engagement envers leurs aspirations.
Sur quelles neurosciences se base le neurocoaching ?
Les neurosciences ont permis l’évolution de nombreuses disciplines de recherches dont les sciences cognitives, affectives et sociales. Elles nous apportent ainsi la preuve de la complexité de la sensibilité humaine mais aussi de sa richesse. Les connaissances de ces 3 domaines de recherches sont désormais indissociables des pratiques de coaching.
En ouvrant de nouveaux champs de connaissances, elles viennent éclairer les fondements des approches thérapeutiques actuelles et viennent les enrichir, comme le montrent les travaux d’Allan Schore (1) qui sont basés sur l’intégration des connaissances des neurosciences dans la psychothérapie, notamment autour de la régulation affective. Il est considéré, avec Jaak Panksepp(2), comme un des fondateurs des neurosciences affectives et sociales, et ses recherches font parties intégrantes de certaines approches de coaching comme la Gestalt, l’Analyse Transactionnelle ou encore la PNL (programmation neurolinguistique).
Les neurosciences cognitives
Elles étudient la compréhension des mécanismes de la pensée humaine, et plus généralement de tout système cognitif (tout système complexe de traitement de l’information capable d’acquérir, de conserver et de transmettre des connaissances). Leurs principes sont notamment appliqués en management et en coaching dans des approches facilitant l’acquisition de nouvelles habitudes de management ou facilitant la prise de conscience du rôle des émotions dans les prises de décision par exemple.
Les neurosciences affectives
Elles étudient l’évolution biologique des émotions dans le cerveau et les empreintes neuronales des émotions primaires qui engagent nos relations et comportements. L’ancrage des émotions dans nos comportements (conscients ou inconscients) est d’autant plus fort que les événements les ayant engendrés sont fortement ressentis, qu’ils soient positifs (comme un heureux événement) ou négatifs (comme le stress professionnel). Ces connaissances permettent en coaching de comprendre l’importance de la prise de conscience des émotions du passé dans les comportements d’aujourd’hui, et facilitent ainsi le travail d’amélioration de nos potentiels. De même, elles démontrent l’importance de la répétition des actions et de la régulation des émotions pour une meilleure mémorisation.
Les neurosciences sociales
Elles étudient la plasticité entre les cerveaux à partir des interactions sociales et des mécanismes d’attachement. En coaching, elles permettent de comprendre les mécanismes cognitifs qui sont à l’œuvre dans les relations sociales, ainsi que les comportements sociaux basés sur l’affect, l’altruisme, la confiance, la générosité ou encore le jugement moral pouvant être induit par les coachés dans leurs relations intersubjectives avec leur environnement.