1. La santé mentale et travail : un enjeu majeur pour les entreprises
La santé mentale au travail est plus que jamais au cœur des préoccupations. Dans un monde professionnel où les exigences s’intensifient et où les frontières entre vie privée et vie professionnelle deviennent de plus en plus floues, le bien-être psychologique des collaborateurs est un enjeu fondamental.
Loin d’être une simple question individuelle, la santé mentale impacte directement la performance des organisations : niveau d’engagement, qualité du travail, climat social, taux d’absentéisme… Pourtant, malgré une prise de conscience croissante, de nombreux défis restent à relever pour favoriser des environnements de travail sains et équilibrés.
Avant d’explorer les chiffres et les enjeux de la santé mentale en entreprise, il est essentiel de poser une définition claire de ce concept et d’en comprendre les différentes dimensions. De quoi parlons-nous exactement lorsque nous évoquons la santé mentale ? Quels sont les facteurs qui l’influencent et comment se traduit-elle dans le cadre professionnel ?
Cet article propose un éclairage complet sur cette thématique, à travers des données clés, des enjeux stratégiques et des pistes de solutions pour une meilleure prise en compte du bien-être mental en entreprise.
2. De quoi parlons-nous ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, un point de définition s’impose. La santé mentale possède une définition officialisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Concrètement, elle se définit comme « un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. ». Comme l’OMS, Santé Public France (1) considère qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale. La santé mentale et la santé physique sont indissociables et essentielles à notre épanouissement personnel, mais aussi, professionnel.
La santé mentale au travail qui peut être définie comme l’état de bien-être psychologique d’un collaborateur dans son environnement professionnel englobe plusieurs dimensions, notamment :
- Le bien-être émotionnel : La capacité à gérer les émotions et à maintenir une attitude positive, et en particulier le stress cause de nombreuses maladies.
- La charge de travail : La capacité à être efficace et productif sans être en tension, en surcharge mentale ou avec un temps de travail trop intense.
- L’équilibre travail-vie personnelle : La possibilité de concilier les responsabilités professionnelles et personnelles de manière harmonieuse.
- La résilience : La capacité à faire face aux défis et au stress sans être submergé, mais aussi la capacité d’optimisme pour surmonter l’adversité.
- Les relations interpersonnelles : La qualité des relations avec nos collègues et nos supérieurs hiérarchiques, plus particulièrement notre capacité à construire et entretenir des relations positives, à exprimer nos émotions et à faire preuve d’empathie.
- La confiance et l’autonomie : La possibilité d’avoir un climat de confiance et de responsabilité avec un niveau d’autonomie suffisant.
- L’environnement social : La qualité du climat social doit être positive et constructive afin d’éviter de détériorer l’ambiance générale de travail avec des conflits entre collaborateurs, des manques de moyens d’accomplir efficacement ses activités, de la peur de perdre son travail à long terme, ou même des conflits de valeurs de nature éthique.
- La satisfaction professionnelle : Le sentiment d’accomplissement, d’appartenance et de reconnaissance dans son travail.
3. Le tableau de la santé mentale en entreprise – en chiffres
Les récentes statistiques sur la santé mentale en entreprise en France montrent une situation préoccupante. En voici quelques chiffres clés :
Santé mentale
- Près de 50% des collaborateurs sont dans un état de santé mentale sous-optimale (2) et 25% des collaborateurs en situation de santé mentale dégradée (6)
- 55% des collaborateurs se déclarent stressés, et 39% ne sont pas satisfaits de leur équilibre vie professionnelle et vie personnelle (2)
- 17% des collaborateurs consultent un psychologue, un chiffre en hausse par rapport à 2022 (3)
Engagement
- 30% des collaborateurs ont envisagé de quitter leur entreprise pour préserver leur santé mentale (2)
- 26% des collaborateurs (seulement) sont pleinement engagés dans leur travail (5). Pour rappel, en 2023, le désengagement coûtait 13 250€ par salarié désengagé selon l’IBET (Indice de Bien-Être au Travail). Et ce coût avait augmenté de +31% en 1 an.
Prévention & Attentes vis-à-vis de l’employeur
- 86% des Français considèrent l’entreprise comme responsable de leur bien-être mental (4)
- 23% des collaborateurs seulement ont accès à un plan de prévention complet en santé mentale au sein de son organisation (6)
- 91 % des collaborateurs pensent que la QVCT est un élément prioritaire ou important à prendre en compte pour les employeurs (6)
Ces chiffres montrent l’importance de la santé mentale au travail et de la nécessité d’avoir des environnements favorables au bien-être mental. Si le sujet de la santé mentale est encore difficile à aborder, les entreprises commencent à prendre la mesure de cette problématique et font, de plus en plus, le choix d’agir en favorisant la prévention.
4. Les enjeux de la santé mentale en entreprise
La santé mentale au travail est devenue un enjeu crucial et une préoccupation majeure dans le monde des entreprises. Avec l’augmentation des exigences professionnelles, des environnements plus complexes et incertains, il est essentiel de comprendre et de promouvoir le bien-être mental des collaborateurs.
C’est un enjeu car la santé mentale au travail impacte directement la productivité et la performance des équipes, renforçant par là même la compétitivité des entreprises. En effet, un collaborateur qui est épanoui et heureux d’aller au travail travaille bien plus efficacement. Il est plus impliqué, plus créatif et ainsi plus productif. Par ailleurs, une bonne santé mentale et un bien-être en entreprise favorisent une bonne ambiance de travail, des dialogues constructifs et une communication de qualité. De quoi, également, fidéliser les collaborateurs et favoriser le recrutement de nouveaux talents. D’ailleurs les entreprises l’ont bien compris car pour les jeunes qui démarrent dans la vie professionnelle, les critères de l’ambiance et du bien-être au travail sont devenus tout aussi importants que les responsabilités de leur poste ou leur salaire.
Les différentes crises récentes ont contribué à la libération de la parole autour de ces thématiques sensibles, notamment ces deux dernières années où nous voyons de plus en plus d’études et de baromètres dédiés à ce sujet. En concomitance avec la mise en place de politiques de RSE de plus en plus nombreuses, les entreprises opèrent un pivot pour créer des environnements de travail plus en lien avec les attentes sociétales et de bien-être au travail.
La compréhension de la santé mentale passe par la connaissance des facteurs pouvant l’impacter :
- La charge de travail excessive : Des tâches trop nombreuses ou trop complexes peuvent rapidement devenir accablantes.
- Les délais serrés : La pression pour respecter des échéances peut augmenter le niveau de stress.
- Le manque de soutien : L’absence de soutien de la part des collègues ou des supérieurs hiérarchiques peut isoler les collaborateurs.
- L’équilibre travail-vie personnelle : Trouver un équilibre entre les responsabilités professionnelles et personnelles est souvent difficile.
- Les conséquences du stress professionnel : Le stress au travail peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale des collaborateurs, telles que l’épuisement professionnel (burnout), ou le désengagement motivationnel.
- L’anxiété et la dépression : Des troubles mentaux qui peuvent affecter la qualité de vie et la productivité.
- Les problèmes de santé physique : Le stress chronique peut aussi entraîner des problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires, ou les troubles musculo-squelettiques.
La promotion de la santé au travail passe par certains principes à mettre en œuvre :
- Créer un environnement de travail positif : Favoriser une culture d’entreprise bienveillante et inclusive.
- Offrir des ressources de soutien : Mettre à disposition des services de conseil, de soutien et des programmes de bien-être.
- Encourager l’équilibre travail-vie personnelle : Permettre des horaires flexibles et encourager les pauses régulières.
- Former les managers : Les sensibiliser aux signes de stress et leur apprendre à soutenir leurs équipes.
La santé mentale au travail est un enjeu crucial qui nécessite l’attention de tous les acteurs du monde professionnel. En prenant des mesures pour réduire le stress et promouvoir le bien-être, les entreprises peuvent non seulement améliorer la qualité de vie de leurs collaborateurs, mais aussi augmenter leur productivité et leur engagement.
5. Les impacts d’une mauvaise santé mentale sur le travail
Impacts sur la santé
Ces dernières décennies, les mutations du monde du travail ont profondément transformé l’organisation des entreprises. La recherche constante de performance, la mise en concurrence des collaborateurs, la fragilisation des collectifs et la précarisation de l’emploi imposent des contraintes de plus en plus lourdes aux travailleurs. Plusieurs études ont démontré l’existence d’un lien entre l’exposition à des facteurs psychosociaux et la dégradation de la santé mentale, avec des impacts également sur la santé physique.
L’impact des troubles de la santé mentale en lien avec le travail se manifestent sous des formes très diverses. En voici un certain nombre de symptômes :
- Symptômes psychologiques : stress, anxiété, dépression, irritabilité, burn-out, troubles de la concentration, sentiment d’isolement…
- Symptômes physiques : fatigue chronique, troubles du sommeil, douleurs musculaires, troubles gastro-intestinaux, maux de tête, palpitations, troubles musculo-squelettiques…
- Symptômes comportementaux : absences répétées, agressivité, évitement, isolement social, comportements addictifs…
Ces symptômes, lorsqu’ils s’installent dans la durée, peuvent avoir de graves répercussions sur la santé globale des collaborateurs et l’efficacité de l’organisation. Il est important de savoir repérer ces différents signaux pour mettre en place des mesures adaptées (prévention, accompagnement psychologique, amélioration des conditions de travail).
Impacts sur l’organisation et l’image
Une dégradation de la santé mentale des collaborateurs peut entrainer de nombreux impacts sur l’organisation et l’image de l’entreprise. A ce titre, quelques exemples d’impacts qui désorganisent et coûtent cher aux entreprises.
- Augmentation de l’absentéisme et du turnover.
- Difficultés de remplacement de personnel ou de recrutement de nouveaux collaborateurs.
- Augmentation des accidents du travail.
- Démotivation, dégradation de la productivité, augmentation des défauts de qualité.
- Dégradation du climat social, mauvaise ambiance de travail ;
- Atteintes à l’image de l’entreprise…
Impacts sur l’économie
L’enjeu est également économique pour les entreprises. Une étude de l’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) a montré qu’en France rien que pour le stress, son cout total pour les entreprises était compris entre 1,9 et 3 milliards d’euros (en 2007). L’agence complète ce constat en affirmant que le stress serait également à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues, avec un taux accru d’absentéisme, mais également de présentéisme (présence inefficace au travail). (7)
L’amélioration de la santé mentale en entreprise se situe à la croisée de plusieurs enjeux : la qualité de vie au travail, l’épanouissement et l’engagement des collaborateurs. Elle a également un impact sur la performance globale de l’entreprise comme sur le recrutement, la fidélisation des équipes, la marque employeur… Par ailleurs, l’Institut Sapiens a évalué le coût du mal-être au travail à 13 340 euros par an pour chaque collaborateur concerné. (8)
6. La responsabilité employeur sur la santé mentale
88% des collaborateurs estiment que leur employeur est responsable de leur bien-être mental (Harris, 2023) Harris Interactive / Alan (premier semestre 2022) (9)
Les attentes en termes de protection de la santé mentale sont très importantes de la part des collaborateurs. Chaque employeur est dans l’obligation légale de veiller à la santé (et la sécurité) de ses équipes, en mettant en place :
- Des actions de prévention des risques professionnels, tels que des risques psychosociaux comme la surcharge de travail ou les agressions internes et externes…
- Des démarches d’information et de formation auprès des nouveaux talents recrutés, des collaborateurs qui changent de poste, des travailleurs temporaires ainsi que des collaborateurs qui reprennent le travail après avoir été examinés par le médecin du travail.
- Une organisation et des moyens adaptés à chaque situation, comme le fait de modifier les horaires de travail en cas de canicule.
- Une évaluation des risques dans l’entreprise (danger d’une méthode de travail associée à un salarié, par exemple), intégrée dans le document unique d’évaluation des risques (DUERP), obligatoire pour toutes les entreprises.
Il faut savoir qu’il existe d’ailleurs un accord notable concernant les risques psychosociaux en entreprise. Il s’agit de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) sur la santé au travail, signé le 10 décembre 2020.
Cet accord aborde plusieurs aspects cruciaux, notamment :
- La responsabilité de l’employeur : Les employeurs doivent prendre des mesures pour prévenir les risques psychosociaux et protéger la santé mentale des collaborateurs.
- Les risques professionnels et psychosociaux : L’accord met l’accent sur l’identification, la prévention et la gestion des risques tels que le stress, le harcèlement et la violence au travail.
- Le rôle des représentants du personnel : Les représentants du personnel jouent un rôle clé dans la détection et la gestion des risques psychosociaux.
Cet accord vise à améliorer les conditions de travail et à promouvoir un environnement de travail sain et sécurisé pour tous les collaborateurs. Les principaux enjeux de cet Accord National Interprofessionnel sur la santé au travail sont les suivants :
- Prévention des risques psychosociaux : L’accord met l’accent sur la nécessité de prévenir les risques psychosociaux tels que le stress, le harcèlement et la violence au travail. Il encourage les entreprises à identifier ces risques et à mettre en place des mesures pour les réduire.
- Responsabilité de l’employeur : Les employeurs ont la responsabilité de protéger la santé mentale de leurs collaborateurs. Cela inclut la mise en place de politiques et de pratiques visant à créer un environnement de travail sain et sécurisé.
- Rôle des représentants du personnel : Les représentants du personnel sont essentiels dans la détection et la gestion des risques psychosociaux. Ils doivent être formés et impliqués dans les démarches de prévention.
- Amélioration des conditions de travail : L’accord vise à améliorer les conditions de travail en général, en promouvant un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et en favorisant le bien-être des collaborateurs.
- Formation et sensibilisation : Il est crucial de former et de sensibiliser tous les acteurs de l’entreprise, y compris les managers, sur les enjeux de la santé mentale au travail et les moyens de prévenir les risques psychosociaux.
Ces enjeux sont essentiels pour créer un environnement de travail où les collaborateurs se sentent soutenus, valorisés et en sécurité, ce qui contribue à leur bien-être général et à la performance de l’entreprise.
L’employeur qui ne respecte pas ces obligations légales et éthiques en matière de santé des collaborateurs s’expose à des sanctions civiles (conseil de prud’hommes si le salarié engage la procédure, réparation financière de l’éventuel préjudice) et/ou à des sanctions pénales et administratives (condamnation au tribunal correctionnel ou sanctions administratives).
7. La santé mentale en entreprise : Quelles solutions pour la favoriser ?
Les risques psychosociaux (RPS) en milieu professionnel peuvent avoir de graves conséquences pour les collaborateurs et d’importantes répercussions sur l’activité. Si nous reprenons les axes de l’accord précité, voyons quelques solutions possibles qui peuvent être mises en œuvre :
Évaluation des risques
- Réaliser des audits réguliers pour identifier et analyser les risques psychosociaux, en tenant compte des évolutions de l’organisation du travail.
- Recueillir les perceptions des collaborateurs sur leur environnement professionnel à travers des questionnaires anonymes, des entretiens individuels et des groupes de discussion.
- Mettre en place un baromètre social pour suivre l’évolution du bien-être des collaborateurs et détecter d’éventuels signaux faibles de mal-être.
Formation et sensibilisation
- Former les managers et les collaborateurs à détecter les signes de stress, de burnout et de harcèlement, et à réagir de manière appropriée.
- Développer des formations en intelligence émotionnelle, en leadership bienveillant, en nudge management et en sécurité psychologique, en s’appuyant sur les avancées des neurosciences en management.
- Organiser des séminaires interactifs et des ateliers pratiques sur la gestion du stress, la résilience psychologique et la prévention des risques psychosociaux.
- Sensibiliser aux bénéfices d’un environnement de travail inclusif et respectueux, favorisant la diversité et le bien-être collectif.
Politiques de soutien
- Établir des protocoles clairs et stricts contre le harcèlement, la discrimination et toute forme de violence au travail, avec des procédures de signalement transparentes et efficaces.
- Proposer des dispositifs de soutien psychologique accessibles à tous, tels que des lignes d’écoute, des consultations avec des psychologues ou des cellules de crise en cas d’événement traumatisant. Le coaching professionnel individuel, collectif ou d’organisation est aussi un moyen complètement adapté à un accompagnement personnalisé.
- Mettre en place des référents bien-être ou des médiateurs internes pour accompagner les collaborateurs en difficulté et favoriser un climat de confiance.
Amélioration des conditions de travail
- Encourager un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle en proposant des horaires flexibles, des possibilités de télétravail et des dispositifs de déconnexion numérique.
- Concevoir des espaces de travail ergonomiques et agréables, en intégrant des zones de détente et en optimisant l’aménagement des bureaux pour réduire les sources de stress.
- Développer des activités de cohésion d’équipe (team-building, événements internes, groupes de soutien) pour renforcer le sentiment d’appartenance et favoriser un climat de travail positif.
- Mettre en place des programmes de promotion de la santé, incluant des séances de relaxation, de méditation ou d’activité physique adaptées aux contraintes du travail.
Encouragement de la communication
- Créer des espaces de dialogue sécurisés où les collaborateurs peuvent exprimer leurs préoccupations en toute confidentialité, sans crainte de représailles.
- Instaurer une culture du feedback régulier et constructif entre les collaborateurs et la direction, avec des points d’échange systématiques sur la charge de travail et le bien-être.
- Favoriser un climat organisationnel basé sur la transparence, la reconnaissance des efforts individuels et collectifs, ainsi que l’inclusion et le respect des diversités.
- Encourager les pratiques managériales participatives, permettant aux collaborateurs de contribuer activement aux décisions impactant leur quotidien professionnel.
Suivi et évaluation des RPS
- Définir des indicateurs de suivi (taux d’absentéisme, turnover, enquêtes de satisfaction…) pour évaluer l’impact des mesures mises en place.
- Organiser des bilans réguliers pour analyser les évolutions des risques psychosociaux et ajuster les actions en fonction des retours des collaborateurs et des nouvelles contraintes professionnelles.
- Impliquer les représentants du personnel, les comités de santé et sécurité au travail (CHSCT) et les instances dirigeantes dans un suivi continu des actions et une amélioration constante des dispositifs de prévention.
En adoptant de telles, les entreprises peuvent créer un environnement de travail sain et sécurisé, où les collaborateurs se sentent soutenus et valorisés, ce qui contribue à leur bien-être et à la performance globale de l’entreprise.